Les gorges de la Loire — collectif
Entre Balbigny et Roanne le fleuve Loire fut un moyen de communication. Il bénéficia de divers aménagements au cours des temps dont le barrage de Villerest. Les gorges sinueuses et touristiques avec le majestueux château de La Roche furent aussi industrielles avant la disparition des papeteries de Villerest et la mise en eau du barrage.
La fuite du monde — La rédaction
À l’occasion de la publication du N°200, un thème d’articles à publier dans les trimestres à venir a été décidé, il s’agit de celui des Ermites et précisément la vie de personnes vivant isolées à l’écart du monde. Au préalable une liste de personnages retenus est à recueillir pour éviter des doublons. Chaque sujet comprendra une partie histoire et une partie généalogie. Nous remercions par avance tous les contributeurs..
Le nouveau site du CEGRA — La rédaction
Notre nouveau site CEGRA est en place à l’adresse provisoire https://www.cegra2.fr
Venez découvrir les nouveautés :
Visionnage et téléchargement pour les abonnés
L’onglet contact et la fonction recherche
La rubrique Questions et Réponses sera prochainement opérationnelle
Tous les articles publiés depuis 1979 seront accessibles après un dernier travail de bénévolat..
Les rues de Lyon en 1597 — Éric Pouillevet
Il est difficile de connaître le lieu précis où habitaient nos ancêtres en 1597.
L’auteur a établi une table de concordance entre les noms de rues de jadis en 1597 et ceux d’aujourd’hui, les pennonages (quartiers) dans leurs limites de 1597 et les paroisses.
Il a confronté 6 principaux types de documents et son étude concerne environ 150 rues.
Le contexte justifiant le recensement de 1597 fut la crainte des édiles lyonnais, ils redoutaient le duc de Savoie et ils désiraient connaître l’effectif apte à défendre la ville.
L’auteur précise les résultats de 33 quartiers sur 36 furent disponibles et il cite la nature des informations collectées.
Ainsi l’étude indique 7 600 personnes sur une population totale estimée autour de 27 000 personnes.
Le fichier Excel complet est consultable sur le nouveau site du Cegra, Le tableau ci-dessous a été réalisé
selon chemin menu :
Généalogie & Histoire > Autres documents > Rues Paroisses Personnages Lyon 1597
Yannick Voyeaud signale également un fichier historique des voies (rues quais, places, ponts, etc.) de Lyon qui permet d’explorer 4436 noms de voies, du Moyen Âge à nos jours. Fichier accessible sur le site des Archives de Lyon à https://data.grandlyon.com/portail/fr/jeux-de-donnees/historique-des-voies-de-la-ville-de-lyon/info.
Le mouton — Bernard Chazelle
Le mouton descend du mouflon du Moyen-Orient dont la domestication au cours des âges a changé la morphologie et le comportement. Les différents chapîtres qui se suivent nous donnent des précisions intéressantes. Domestication, élevage et transhumance. La laine une toison qui vaut de l’or. Légende et religion. Mythologie. Astrologie. Le mouton dans l’Art : peinture, sculpture, littérature. Gastronomie. Expressions. Et pour terminer le mouton dans l’héraldique : blasons de villes et blasons familiaux.
25 illustrations et 10 blasons
Me Jean Chabal — Jean-Paul Métailler
Le notaire Jean Chabal exerce à Veynes (Hautes Alpes ; en 1532, il rédige tous ses actes en français bien avant que le roi François Ier impose en août 1539 par son ordonnance de Villers-Cotterêts de rédiger en français tous les actes de l’administration et de la justice. Cette ordonnance est l’acte fondateur de la primauté du français qui devient alors la langue officielle du droit et de l’administration en lieu et place du latin compris uniquement par les gens lettrés.
Bien qu’ayant deux frères huguenots, Jean Chabal avait à Veynes une réputation de catholique. L’auteur propose qu’à partir de 1532, J. Chabal aurait rédigé ses actes en laissant parler son cœur, c’est à dire en français comme le faisaient les notaires huguenots des vallées vaudoises du Piémont italien..
Une passion criminelle — Michel Henry
C’est l’histoire d’un drame de la vie, ou comment un homme sans scrupules parvient à éliminer une gêneuse.
Les archives judiciaires ont permis de dévoiler très précisément le déroulé de cette triste affaire et de découvrir les caractères des différents intervenants.
L’abus d’autorité était très sévèrement puni en ce milieu du XIXe siècle : l’incitateur du crime a été condamné au bagne à perpétuité tandis que l’auteur du geste criminel à 20 ans de réclusion.
Gens sans aveu — Jean-Luc Boulat
L’auteur présente un large panorama des mesures prises du XIVe au XIXe siècle pour contrôler et réprimer mais aussi pour assister toutes les catégories d’individus pauvres circulant à travers la France. La très forte circulation de personnes sur les chemins est une réalité dont on prend conscience entre autre par leurs actes de décès dans les registres paroissiaux (des exemples sont donnés pour deux paroisses de la région lyonnaise).
Dès le Moyen âge, l’assistance aux pauvres passe par l’aumône. En 1533 à Lyon, on décide de créer une aumône générale comme institution charitable durable. Sous Louis XIV en 1686, une politique plus répressive est engagée : les mendiants invalides sont enfermés dans des hôpitaux généraux tandis que les valides doivent retourner dans leur province de naissance. De tout temps, c’est le mendiant sans domicile fixe qui préoccupe les autorités.
En 1720, une ordonnance de Louis XV expose que les mendiants valides sont destinés à peupler les colonies, elle rappelle la solution de l’aumône générale lyonnaise qui crée une assistance publique et précise les modalités d’arrestation des mendiants et vagabonds. Une ordonnance royale de 1764 décide la création des dépôts de mendicité qui sont de fait des prisons. Le vagabondage a toujours été considéré comme un délit, fait rappelé dans le Code pénal promulgué en 1810. Les mesures d’emprisonnement encourues par les mendiants sont précisées. Ce code réprime l’oisiveté, la mendicité ne constitue pas un délit en soi sauf s’il existe un dépôt de mendicité. Tous les articles sur le vagabondage n’ont été abrogés qu’en 1992.
Paléographie – Bayard et frère,
bâtisseurs (1533) — Eric Syssau
Première partie d’un article concernant Pierre Terrail, mieux connu sous le nom de Bayard et sa famille à travers deux documents ayant trait à des travaux dans la maison forte familiale, à Pontcharra (Isère).
Une vie de couple bien étrange — Pascal Beyls
Cet article est consacré au couple étrange formé par Pierre Louis Pochin La Bruyère appelé Pèdre, né en 1790 à La Sône, et Adèle Pal, née en 1791 à Grenoble, fille du directeur de l’École de droit. Pèdre Pochin travaille durant 5 ans à Grenoble chez des hommes de loi et, en 1818, il épouse Adèle Pal, avec la condition de travailler à Grenoble, mais préférant s’occuper de son domaine à Rovon près de St Marcellin, il ne tint pas parole. Les époux vécurent trois mois ensemble à Grenoble et furent totalement séparés le reste de leur vie car Adèle détestait la campagne. Leur relation est seulement épistolaire d’août 1818 à 1850, ils échangèrent près de 200 lettres dont on dispose actuellement.
Les premières lettres de 1818 montrent bien leur tendresse, en 1819 Pèdre persiste à demeurer à Rovon, les époux continuent de vivre séparément, ils n’eurent pas d’enfant et la situation se dégrade. En 1831, Pèdre devient maire de Rovon et le reste jusqu’à sa mort. En 1838, Pèdre résiste encore à toutes les sollicitations d’Adèle. En 1845, ils ne s’écrivent qu’en se vouvoyant et en s’appelant Monsieur et Madame. La dernière lettre échangée est de 1850, en juin 1858 Pèdre décède à Rovon. Adèle meurt en 1868, elle repose au cimetière de Grenoble avec ses parents.
Faut qu‘ça saigne — Jean-Paul Métailler
L’auteur évoque les différentes peines imposées aux criminels depuis la fin du Moyen Âge, ces peines étaient exécutées publiquement et selon des rites très précis par un bourreau rémunéré selon un tarif préétabli.
En 1559, le bourreau Michault PERRON opérant dans le Dauphiné s’adresse à la Chambre des comptes du Dauphiné afin d’obtenir les montants des rémunérations auxquels il peut prétendre. Cet article nous donne la teneur de la supplique et le barème souhaité pour les diverses prestations qu’il est susceptible de réaliser : mettre au pilori, couper un poing, pendre le malfaiteur, couper la tête et pendre le corps, etc..
On ne dispose pas de la réponse de la Chambre des comptes.
Onomastique et vocabulaire :
le prénom Simon — François Lefebvre
Les trois pages Onomastique et Vocabulaire de ce numéro déclinent l’histoire de Simon et Simone sous différentes formes : étymologie, bible, personnages célèbres, hagiographie, iconographie, formes linguistiques, les formes féminines du prénom, prénoms et années du maximum, popularité, vocable paroissial, communes en France, prénoms, patronymes, dictons calendaires, usages.
Et vous en saurez plus sur l’expression En voiture Simone ! Sur l’actrice Simone Simon (1911-2002) mère de l’animateur radio Fabrice. Ainsi que sur Jules Simon (1814-1896), homme d’état et philosophe, « profondément républicain et conservateur », ainsi qu’il se définissait lui-même. Et aussi sur Simon Bolivar, El Libertador, qui milita pour l’émancipation des colonies espagnoles en Amérique latine. La Bolivie tient son nom de lui.
Tout, tout, vous saurez tout sur Simon et Simone !
4 pages et 10 illustrations
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