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Résumé GH177

Sommaire n°177
Table des Résumés

     

    Des contingents de soldats russes ont participé aux combats côté des troupes françaises la suite d’un accord franco-
    russe. Après la révolution d’octobre 1917, ils sont rassemblés dans des camps et, comme dans l’Ain, affectés à des tâches
    civiles, particulièrement du déboisement. On retrouve ces russes côtoyant des travailleurs Français dans la station magasin
    d’Ambronay.
    Rémi Ri

     

    L’auteur expose les résultats de son enquête visant à trouver l’emplacement du relais de la poste aux chevaux de Tarare au XVIIIe siècle. Les noms des
    titulaires successifs de la charge de maître de poste sont relevés en dépouillant systématiquement les archives notariales et les registres paroissiaux de Tarare (en remontant le temps de 1783 jusqu’en 1668).
    De 1767 à 1783, la maîtrise de la poste est assurée par une famille Roure, le relais est lié à une auberge à l’enseigne du Chapeau Rouge, l’ensemble est situé au lieu d’Auserre, proche du bourg de Tarare, le long de la route de Paris à Lyon. En 1783, la veuve Roure vend le relais et l’auberge pour un prix de 15 000 livres, l’acte de vente fournit une description des bâtiments et des moyens indispensables pour tenir la poste. De 1760 à 1767, le maître de poste nommé Denoyel tient le relais, lié à deux auberges, alors situé dans le bourg de Tarare. De 1668 à 1759, trois générations d’une famille Valfort ont assuré la charge de maître de poste et, par deux fois, la veuve a la responsabilité de la continuité du service postal. De brèves notices biographiques sont établies pour les familles Roure, Denoyel et Valfort.
    Grâce aux registres paroissiaux de Tarare, l’auteur a suivi le développement
    du service postal qui est passé des chevaucheurs tenant la poste pour le roi à des aubergistes enrichis qui deviennent maîtres de poste. Pour conclure son enquête, il évoque les trois familles ayant géré la poste aux chevaux de Tarare de 1783 à 1863.
    6 pages. 7 illustrations – résumé : Denis Serve
    Jean-Luc Boulat

    Marie France Quiblier nous raconte avec bonheur l’histoire d’une visite dominicale chez ses grands-parents qui habitaient à la campagne du côté de Bourg-Argental. Son récit est émaillé de très nombreuses expressions patoisantes, comme nous-mêmes avons pu les entendre lorsque nous allions chez nos grands-parents à la campagne.
    Un récit vif et frais.
    4 pages, 6 illustrations – résumé : Michel Henry

    Le dernier ours aperçu vivant en 1937 à Saint-Martin-
    en-Vercors n’a jamais été retrouvé mort. Est-ce là le dernier ours des Alpes qui avait tenté de survivre au désenclavement du massif ?
    1/2 page, f illustration – résumé : Michel Henry

     

    Avant d’aborder la vie et les réalisations en Dauphiné de Sébastien le Prestre de Vauban (1633-1707), l’auteur fait un rappel de l’œuvre de bâtisseur de Lesdiguières (nouvelle ligne de fortifications de Grenoble), puis il évoque l’enfance et la jeunesse de Louis XIV dans une ambiance de guerre, contexte
    qui va le conduire à guerroyer pendant 33 ans durant son règne de 54 ans avec pour conséquences des difficultés à financer ces diverses guerres. Né dans une famille modeste du Morvan, Vauban se fraye un chemin jusqu’au premier cercle des fidèles serviteurs de Louis XIV grâce à sa vaillance au combat et à son intelligence. Dès l’âge de 17 ans, il fait preuve de bravoure dans un régiment de Condé, puis il s’engage définitivement dans l’armée de Louis XIV. Vauban est présent lors de nombreux sièges de villes où il est plusieurs fois blessé ; ses mérites sont rapidement reconnus avec une promotion au grade de capitaine suivie dune nomination aux fonctions d’ingénieur. Vauban se distingue particulièrement lors du siège de la ville de Maastricht en l’entourant d’un ensemble novateur de tranchées. Ayant nommé Vauban comme commissaire général des fortifications en 1678, Louis XIV l’envoie dans le Dauphiné en 1692 (et à nouveau en 1700) pour consolider et agrandir les anciennes fortifications. A Grenoble, Vauban améliore le système de défense de la ville et fait construire deux magasins à poudre ; il renforce les aménagements du Fort Barraux dans le Grésivaudan. En 1694, Vauban propose de remplacer tous les anciens impôts par un impôt unique et en 1706 il développe sa proposition dans un Projet dune dîme royale. Cette démarche lui fait perdre les faveurs de Louis XIV qui interdit la publication de cet ouvrage.
    Vauban décède peu après cette disgrâce en 1707, victime d’une pneumonie.
    6 pages, 9 illustrations – résumé : Denis Serve

    Dès le début du régime de Vichy et l’occupation par l’Allemagne nazie en 1940, Louis Perrin, journaliste d’origine
    dauphinoise et rédacteur en chef de l’agence Havas choisit de résister l’ennemi. Membre du réseau Gallia, dénoncé et
    arrêté par la Gestapo en 1943, il sera déporté au camp de concentration de Neuengamme et le payera de sa vie en 1945.
    2 pages, 3 illustrations – résumé : Patrick Martin

     

    La rédaction de ce testament se fait dans un contexte particulier : la grande peste de 1628 qui toucha une grande
    partie de l’Europe et Lyon en particulier. Débutée en août 1628, l’épidémie fit près de 20 000 morts dans la ville ; près
    de 300 400 personnes mouraient chaque jour. Il n’était pas rare qu’un notaire qui passait soit convoqué fortuitement » pour rédiger le testament. Cela se faisait
    quelquefois dans la rue par la fenêtre.
    Le faubourg de la Croix-Rousse Lyon où se situe le document fut relativement épargné par la maladie.
    2 photo du testament

     

    Parmi les fléaux qui se sont abattus sur nos ancêtres, la famine due des causes naturelles a constitué une calamité des
    plus meurtrières. La petite région du Haut-Beaujolais a cruellement souffert d’épisodes rapportés dans des écrits d’époque et restés dans la
    Il doit avoir bien chaud qui a tous ses habits sur soy , l’article évoque les années les plus funestes, de 1033 1709.
    Des extraits de registres paroissiaux relatent les dernières de ces grandes famines, survenues sous le règne de Louis XIV.
    Généalogie de MreMarie Melchior
    4 pages, 3 illustrations – résumé : Michel Fusy

    Généalogie ascendante sur six générations de Marie Melchior de Loras né Lyon en 1723. Issus d’une très ancienne famille du Dauphiné, plusieurs de Loras furent chevaliers de l’ordre de Malte. Seigneuries citées en Isère : Chamagnieu, Montplaisant (Vénérieu), Bellacueil (Saint-Marcel•Bel-Accueil où se situe le lieu-dit Loras), Saint-Hilaire (•de•Brens). Autres lieux : Le Saix, Pollionnay (69), etc. Alliances avec les familles de Garnier, David, Villard, Dupré, etc. Blason : de gueules, à la fasce losangée d’or et d’azur.

     

    Après la clôture de l’exposition qui s’était déroulée au musée de l’Ancien Evêché de Grenoble, l’auteure nous rappelle les
    différentes questions qui se posent, autant nous qu’aux spécialistes, propos de l’origine de cette bague.

    Les deux pages Onomastique et Vocabulaire de ce numéro déclinent l’histoire des André, sous différentes formes étymologie, formes linguistiques, hagiographie, iconographie,
    dérivés, formes topographiques, fréquence de diffusion, dictons…
    Tout, tout, vous saurez tout sur les André.
    2 pages, 5 illustrations – résumé : Michel Henry

    Le Code civil n’a pas formulé les modalités de recueil du consentement au mariage d’un sourd-muet. Une délibération
    d’un tribunal confie [officier de l’état civil la responsabilité de constater les signes utilisés par l’époux handicapé pour
    exprimer son consentement au mariage.
    L’auteur présente le cas d’un sourd-muet illettré se mariant en 1811, la partie centrale de l’acte est reproduite : les
    marques d’affection que le marié manifeste pour son épouse et sa manifestation d’une grande joie après la déclaration
    d’accord de celle-ci sont assez émouvantes. Quelques indications sont données au sujet des trois enfants de ce couple singulier.
    2 pages, f illustration – résumé : Denis Serve

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