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Résumé GH204

Le texte retrace la longue histoire de la recluserie et de l’ermitage du Mont Cindre, près de Lyon, depuis l’époque de Saint Eucher (vers 435), qui pourrait en avoir été le fondateur.
Au fil des siècles, le site, devenu un lieu de solitude monastique, a vu des figures notables comme le moine Jean-Henri au XIVe siècle et Frère Isaac au XVIe. En 1654, un ermitage officiel est établi pour Frère Jean-Jacques Fourque, dont la vie fut marquée par des conflits de juridiction et une énigme sur sa possible identité avec le comte de Moret, fils d’Henri IV.
Après la Révolution, l’ermitage est racheté par les habitants. Son histoire culmine avec Émile Damidot, dit « Frère François, » (1878-1910), le dernier ermite. C’est lui qui restaure entièrement l’ermitage et crée l’étonnant jardin de rocailles, fait de grottes et de bassins. Plus tard, en 1952, le peintre Louis Touchagues réalise des fresques dans la chapelle. Le jardin de rocailles est toujours valorisé aujourd’hui, ayant même reçu des prix de patrimoine pour sa rénovation récente.

L’ancien manoir de Pommier-de-Beaurepaire était la demeure de Jean-Pierre Philippe du Teil de Beaumont (1722-1794), un baron et officier d’artillerie issu d’une vieille famille noble.
Du Teil, dont la longue carrière militaire l’a mené à commander la prestigieuse École d’artillerie d’Auxonne (1779-1791), est surtout célèbre pour avoir été le mentor de Napoléon Bonaparte. Il remarqua et encouragea les talents du jeune lieutenant à Auxonne, où Napoléon forgea les bases de sa formation. Leur relation d’estime se poursuivit à Pommier, où du Teil recevait Bonaparte et devint son inspecteur.
Malgré son service, le baron, défenseur de l’Ancien Régime, fut victime de la Révolution. Accusé d’entrave lors du siège de Toulon et d’aristocratie, il fut condamné à mort et fusillé à Lyon en 1794. Napoléon, reconnaissant, léguera plus tard une somme importante à son héritier en mémoire du « brave général » qui l’avait protégé.

Une dynastie d’hommes de loi qui a façonné Saint-Étienne !
La famille Pellissier fut une véritable dynastie de juristes qui a régné sur les offices de notaires, juges et procureurs pendant près de quatre siècles, du XVe au XVIIIe siècle. L’article décrit comment ces hommes de loi lettrés ont bâti et jalousement conservé leur pouvoir social, allant même jusqu’à donner un maire à la ville en la personne d’Antoine Pellissier.
Le texte révèle également le prestige de cette « bourgeoisie d’office », comment elle s’est tissée des liens avec l’aristocratie locale via des mariages stratégiques avec d’anciennes familles nobles.
Mais le statut n’est pas éternel ; on verra le tournant qui a fait basculer les descendants des Pellissier, les menant des palais de justice aux champs.

Du Moyen Âge au XVIIe siècle, l’hôpital de Pont-de-Vaux, mentionné dès 1330 comme hospice pour les pauvres, était un Hôtel-Dieu, œuvre de bienfaisance de l’Église. Ce n’est qu’au XVIIe siècle qu’il commence à recevoir des malades.
En 1664, huit sœurs Sainte-Marthe y sont recrutées. Leur règlement strict rythmait leurs journées entre prières et soins disciplinés, avec une nuit de veille pour certaines.
Au XIXe siècle, l’ancien Hôtel-Dieu étant insalubre, Michel Poisat, ancien député, finance la construction d’un nouvel hôpital à son nom, inaugurant une nouvelle ère pour l’établissement.
L’auteur nous donne également une généalogie ascendante de Michel Poisat et de son épouse Ursule Saint-André.

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