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Résumé GH178

« La Mousseline des Alpes » est le nom d’une liqueur fabriquée à partir de 55 plantes fraîches, commercialisée de 1867 à 1999 dans de belles bouteilles d’un litre en verre moulé, dites « aux trois dauphins ». Les auteurs nous en racontent l’histoire mouvementée.


L’auteur est un descendant d’une famille Maliniodi disposant d’un haut niveau de fortune lors de son installation vers 1400 à Alby-sur-Chéran (Haute-Savoie), bourg ayant un bon potentiel économique car lieu de passage privilégié. De 1400 à 1550, plusieurs membres de cette famille ont des activités les reliant aux autorités du duché de Savoie, à la bourgeoisie genevoise et à des ecclésiastiques influents. Plusieurs indices suggèrent que la famille Maliniodi a fait partie des « lombards » synonyme de « banquiers », originaires de l’Italie du Nord, experts dans le change de monnaie et dont la présence en Suisse est attestée dès le XIIIe siècle. Son aisance lui a permis d’acquérir plusieurs maisons dès son arrivée à Alby(*).

À partir de considérations lexicales détaillées, l’auteur propose que le patronyme sous ses formes Malaniodi, Maliniodi, Malagniodi vient de l’adjectif latin « malignus » (méchant, avare) sobriquet qui a pu convenir à un lombard. Le nom francisé se fixe d’abord sous la forme Malinjod avant d’évoluer vers Mallinjoud suite à des erreurs de transcription. De nombreuses notes, parfois très détaillées, sont consacrées au commerce de l’argent, aux finances savoyardes et aux deux paroisses d’Alby-sur-Chéran.


Il y a quarante ans, l’association généalogique de la Loire (AGL) voyait le jour à Saint-Étienne. L’un de ses fondateurs, Claude Latta, en évoque la création et se félicite du chemin parcouru depuis lors.

Cet anniversaire lui donne l’occasion de relater son éveil au passé familial puis sa passion pour l’histoire et la généalogie. Le récit, agrémenté d’anecdotes, mesure l’évolution des conditions et moyens de recherches.

Le compositeur dauphinois Hector Berlioz (1803-1869) mentionne dans ses Mémoires le nom de son premier professeur de musique, un dénommé Imbert. Mais très peu de renseignements concernent ce personnage dont Berlioz affirme que son fils se serait pendu, entraînant le retour de son père à Lyon en 1818. L’auteur de l’article, Pascal Beyls, retrace la carrière du premier professeur de Berlioz et élucide l’étrange suicide de son fils. La généalogie ascendante d’Antoine Agricol Imbert est présentée à la fin de l’article.

Le village de Poule près du col des Écharmeaux
L’imagination de l’État pour créer de nouvelles taxes n’a pas de limite pour « ponctionner » le contribuable, surtout lorsque la dette publique est élevée. De nos jours TVA, CSG, CRDS, TICPE, taxe carbone, …, s’amoncellent. Qu’en était-il sous l’Ancien Régime ? Était-ce mieux ou moins bien supporté ? Dans cet article l’auteur, Jean-Luc Boulat, nous démontre que ce n’était guère mieux autrefois et que le contribuable français maugréait déjà (le mot est faible) lors du recouvrement des impôts. Pour preuve cette étude sur la fiscalité au milieu du XVIIIesiècle dans un petit village du Haut Beaujolais, Poule, commune renommée Poule-les-Écharmeaux en 1954.

L’autrice nous évoque le parcours de Robert Michon (1918-2014), ingénieur chimiste, qui créa à Tarare en 1947 une entreprise de matières plastiques qu’il baptisa Taraflex. Il fut un homme proche des sportifs, tant par son engagement personnel que par les produits qu’il a fabriqué dans son usine, qui employait plus de 500 personnes lors de son départ à la retraite en 1983.

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