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Que de chemin parcouru ! – La rédaction

Rétrospective sur les 20 années de réalisation de la revue à Saint-Egrève.
1 page, 7 illustrations – résumé : Michel Henry
Couverture n° 100
Le siège et la prise de Lyon en 1793 – Maurice Jalabert

Deux soldats de la République nés à Jarnosse (Loire) sont témoins du siège de la ville de Lyon (9 août – 9 octobre 1793) dont les habitants se sont rebellés contre la Convention et le régime que Paris veut imposer. À travers une lettre adressée à leur père, les frères Louis et Antoine Accary témoignent de l’enfer enduré par les Lyonnais vaincus par la mitraille et la famine.
2 pages et 2 illustrations – résumé : Patrick Martin
Vue perspective du siège et bombardement de la ville de Lyon en octobre 1793
Entre les rois, la Bastille et le Dauphiné : Guichard Déageant (I) – Jean Benoist

Guichard Déageant (1574-1645), Premier président de la Chambre des comptes du Dauphiné, n’est pas un personnage historique inconnu, mais il reste méconnu. Un ouvrage lui a été consacré en 1913 où est exposé et analysé tout ce que les archives du Dauphiné permettent de savoir de sa vie. Sans reprendre cet ouvrage mais tout en s’appuyant sur des rappels de son texte, Jean Benoist tente, grâce à des documents et des travaux dont l’auteur n’a pas eu connaissance, d’approcher au mieux la personnalité controversée de Guichard Déageant. Dans cette première partie, nous suivons l’étonnante trajectoire ascendante qui le conduisit de la petite noblesse provinciale à la proximité des rois Henri IV et Louis XIII.
9 pages, 14 illustrations – résumé : Patrick Martin
Portrait de Guichard Déageant
Les animaux dans l’histoire : veau, vache, boeuf, taureau – Bernard Chazelle

Après un résumé de l’histoire de la domestication des bovidés par l’homme, l’auteur décrit plusieurs blasons où ils apparaissent.
4 pages, 12 illustrations – résumé : Patrick Martin
Labour avec des boeufs – Psautier de Luttrell
Morts de froid dans le Pilat – Denise Rivory

L’auteur commente deux extraits des registres paroissiaux de Véranne relatifs à des sépultures en mars 1738 et en février 1773 de deux hommes âgés respectivement de 70 ans et de 60 ans, victimes du froid dans le massif du Pilat. Elle souligne l’étrange coïncidence concernant le nommé Mathieu Rivory qui en 1738 a participé au transport à Véranne du corps du viel homme mort dans la neige. En 1773, ce même Mathieu Rivory est à son tour victime du froid en revenant de Pélussin avec son cheval ; il tombe « raide de froid » près du chemin conduisant à son domicile où il décède peu de temps après y avoir été transporté
1 page 1/2, 4 illustrations – résumé : Denis Serve
Localisation de Véranne sur la carte de Cassini
L’enclave des papes – Anne Bojon

Entre Provence et Dauphiné, s’est instaurée une singularité administrative : une terre vauclusienne enclavée dans le sud du département de la Drôme.
Durant plus de quatre siècles, un territoire au cœur du royaume de France, comprenant Richerenches, Grillon, Visan et Valréas, fût l’une des possessions du Saint-Siège, très justement surnommée aujourd’hui l’Enclave des papes.
1 page, 4 illustrations – résumé : Anne Bojon
Vue ancienne (XVIIIe siècle ?) de Valréas
Isérois mariés à Toulouse de 1928 à 1942 (II) – Claudie Dussert
Claudie Dussert (EGMT) a transmis une liste de 80 personnes originaires de l’Isère et mariés à Toulouse entre 1928 et 1942. Cette deuxième partie concerne les couples dont le patronyme des hommes commence par les lettres D à N.
3 pages – résumé : Michel Henry
Paléographie – Convocation de témoins en 1673 – Philippe Paillard

Le pont de l’Archevêché et le pont Neuf sur la Saône à Lyon (I) – Philippe Niogret

En 1779, la municipalité de Lyon ferme l’accès au vieux pont de bois sur la Saône et décide de le remplacer par un pont en pierres de taille malgré l’avis défavorable d’un arrêt royal de 1773 confirmé en 1781. L’auteur relate les controverses à propos du choix entre un nouvel ouvrage en charpente et son ouvrage en pierres, les péripéties de plusieurs adjudications, les démêlés de la municipalité avec les architectes, entrepreneurs et inspecteur général des Ponts et Chaussées sans compter qu’un nouvel arrêt royal de 1786 ordonne que ce pont de l’Archevêché soit reconstruit en pierres, ce qui sera finalement terminé en 1808.
Pour suppléer à la fermeture du pont intervenue en 1779, la municipalité a mis en place un pont de bateaux qui est malheureusement endommagé lors de la crue de la Saône en 1795 et dont la réparation est considérée trop onéreuse. Un entrepreneur, leader d’un groupe de cinq associés, fait alors approuver un projet de construction d’un pont en bois, appelé Pont Neuf, sur lequel il percevra un droit de passage. L’auteur relate en détail la constitution de la compagnie d’actionnaires, la répartition des actions, son règlement en 15 articles et les conditions d’obtention d’un droit de péage fixé par une loi de 1801 pour une concession limitée à 53 ans.
7 pages, 5 illustrations – résumé : Denis Serve
Plan du pont Neuf en 1779
1889 – Le centenaire – André Pauze

Cet article est consacré aux festivités organisées à Saint-Étienne en 1889, année de célébration du centenaire de la Révolution. Les autorités nationales, relayées par le préfet, invitent les municipalités à fêter dignement le 5 mai, jour anniversaire des États généraux. À Paris, l’inauguration de la Tour Eiffel est la principale attraction de l’Exposition universelle dont l’ouverture a lieu le 5 mai. L’auteur rapporte quelques échos de la presse locale à propos des festivités du 5 mai à Paris et Saint-Étienne.
Le second temps fort de cette année du centenaire devait être la fête du 14 juillet, devenue fête légale en 1880 et véritable symbole de la Révolution aux yeux de la population laborieuse de Saint-Étienne. Cette célébration s’est déroulée ici sans manifestation bruyante et en l’absence de bals publics par respect des 209 victimes du coup de grisou survenu le 3 juillet au puits de mine de Verpilleux. Les milieux républicains ont néanmoins maintenu la tradition des banquets civiques et en soirée du 14 juillet, plus de 10 000 spectateurs assistaient au spectacle des transformations d’une fontaine lumineuse et au feu d’artifice.
3 pages, 5 illustrations – résumé : Denis Serve
1582, l’année de la correction grégorianne – Patrick Martin

Le pape Grégoire XIII décrète le 24 février 1582 dans sa bulle Inter gravissimas que le 4 octobre 1582 sera immédiatement suivi par le 15 octobre. Le nouveau calendrier, dit grégorien, est immédiatement adopté par les États pontificaux et certains pays d’Europe. Par contre le roi de France, Henri III, ne l’adopte que le dimanche 9 décembre 1582. Le lendemain n’est donc pas le lundi 10 décembre mais le lundi 20 décembre 1582, ainsi que le consigne justement le curé de Chiroubles dans ses registres. Noël sera malgré tout célébré le 25 décembre contrairement à ce qu’écrit le curé de Longes perturbé par la mise en place du nouveau calendrier.
2 pages, 4 illustrations – résumé : Patrick Martin
Grégoire XIII et la commission de réforme du calendrier
Le procès du cadavre d’un suicidé en 1770 – Denis Serve

Sous l’Ancien Régime, les autorités religieuses et civiles ont très longtemps considéré le suicide comme le plus grave des crimes. Hormis le cas d’un suicide lié à la démence, les rituels diocésains interdisaient la sépulture d’un suicidé dans un cimetière paroissial. Les juridictions provinciales pouvaient intenter un procès au cadavre d’un suicidé et ordonner que le corps soit traîné sur une claie, puis pendu par les pieds et jeté à la voirie. Cette pratique barbare est illustrée par la sentence prononcée en 1770 par la Cour du Parlement du Dauphiné à l’encontre d’un détenu piémontais qui s’était suicidé en prison.
1 page 1/3, 1 illustration – résumé : Denis Serve
Manuscrit Chronica Majora – Matthieu Paris (1200-1259)
Le congrès d’Ajaccio 2019 – Alain Constancis

Alain Constancis, président du CEGRA et de la SGLB représentait la région Rhône-Alpes au 25e congrès national de généalogie à Ajaccio.
Le prix Gaston Sagot de la meilleure revue a été attribué au Centre Généalogique Midi Provence pour la revue Provence Génalogie.
2 pages, 7 illustrations – résumé : Fernand Daval
Réception à la mairie d’Ajaccio
Bornes de corvées sur la route royale entre Grenoble et Voreppe – Jean Fontenille

Les bornes présentées sur cette page sont visibles, pour la borne :
- N° 45 – rue Henri CHAPAYS à Voreppe.
- N° 46 – au lieu-dit « Le Logis Neuf » sur la commune de Voreppe.
- N° 47 – 2 Grande Rue du Fontanil.
- N° 48 – À l’entrée du Fontanil, (à droite) en venant de Saint-Égrève.
- N° 49 – Derrière la haie, en bordure du terrain de sport de l’école Barnave, rue Saint-Robert à Saint-Égrève.
- N° 50 – À Saint-Égrève, au carrefour des rues du Muret et de la route de Grenoble.
- N° 51 – À Proveysieux, 100 m environ au-dessus de l’école, à gauche en montant au milieu des maisons. Ne se trouve plus à son emplacement d’origine.
- N° 52 – À Saint-Égrève, dans le parc de la Maison Barnave, à l’arrière de la maison éponyme. Cette dernière borne n’est certainement pas à son emplacement d’origine.
- N° 2 – À Grenoble, à droite en entrant dans la cour du Musée Dauphinois.
1 page, 9 photos des bornes – résumé et photos : Jean Fontenille
Borne N° 52
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