Contrat de mariage – Claude Ferradou

À partir d’un contrat de mariage dont il nous livre une transcription, l’auteur nous fait part, dans l’éditorial, de son émotion à la lecture d’un vieux parchemin et de l’histoire qui s’y rattache. Il nous apprend aussi à déchiffrer, au-delà des mots, toute la vie qui ce cache derrière ces lignes manuscrites.
2 pages, 3 illustrations – résumé : Michel Henry
Contrat de mariage de 1677
La robe armoriée d’Anne Dauphine – Bernard Chazelle

Les armoiries sont un signe individuel qui ne se partage pas, elles établissent une dignité personnelle. L’association entre une personne et ses armoiries revêt un sens social très fort. La mise en scène de ces signes, les supports qui les exposent, les conditions de leur partage sont donc des éléments déterminants d’un point de vue de la communication. Nous retrouvons sur diverses représentations (retables, tableaux, miniatures, ou autres œuvres) des personnages revêtus d’habits armoriés. Ces représentations sont symboliques aidant simplement à identifier les personnages. Dans cet article l’auteur prend comme exemple la robe armoriée permettant d’identifier sans ambiguïté Anne Dauphine d’Auvergne, la dernière comtesse de Forez (1358-1417).
2 pages, 7 illustrations – résumé : Patrick Martin
Anne Dauphine – Armorial d’Auvergne Guillaume Revel – BnF
Entre les rois, la Bastille et le Dauphiné : Guichard Déageant (II) – Jean Benoist

1617 marque le début du véritable règne de Louis XIII car il a pu mettre fin à la régence de sa mère, Marie de Médicis par le coup de force lors duquel Concini, le tout-puissant maréchal d’Ancre, a été éliminé. Louis XIII porte alors au pouvoir sous la direction de son favori, Luynes, les auteurs de cette révolution de palais, dont Guichard Déageant. Mais bientôt ce dernier sera contraint par le roi à rejoindre son Dauphiné natal en le nommant en 1619 premier président de la Chambre des comptes du Dauphiné. Dans cette deuxième partie, l’auteur retrace la carrière essentiellement provinciale de Guichard Déageant, de 1619 jusqu’à sa mort en 1645.
10 pages, 15 illustrations – résumé : Patrick Martin
Grenoble au XVIIe siècle – Détail
BlaBlaChaise, l’ancêtre de BlaBlaCar ? – Patrick Martin

L’engouement pour le covoiturage ne fait que croître. Cependant ce phénomène ne date pas du XXIesiècle. Avant la création de BlaBlaCar, il existait à Lyon au XVIIIesiècle une solution répondant au même besoin. Devant la rareté des diligences entre Lyon et les autres villes de France ou d’Europe, peut-être aussi à cause des tarifs pratiqués et de la crainte de la promiscuité, une possibilité identique était offerte, bien sûr sans passer par une plateforme Internet. Il suffisait de s’adresser au Bureau des Avis des Affiches de Lyon et d’y passer une petite annonce. Le trajet en berline, cabriolet, chaise de poste avec estrapontin, chaise à cul de singe, chaise avec ressorts à l’écrevisse ou chaise à porteur pouvait durer plusieurs jours. Alors forcément la conversation s’engageait avec votre compagnon de voyage : BlaBlaChaise était né !
3 pages, 9 illustrations – résumé : Patrick Martin
Chaise de poste à l’écrevisse – Bibliothèque Mazarine
Le tunnel de la Traversette – Madeleine Billaud

L’entrée du tunnel côté italien
Connaissez-vous le plus ancien tunnel transalpin ? Il s’agit d’un tunnel piétonnier creusé à la fin du XVesiècle sous le col de la Traversette, entre le royaume de Louis XI et le marquisat de Ludovic II. Il est aujourd’hui un lien entre la France et l’Italie
1 page, 4 illustrations – résumé : Michel Henry
L’entrée du tunnel côté italien
Les campagnes du grenadier Louis Benoît Thivin – Jean Thivend

L’auteur généalogiste grenoblois, présente le contenu d’un petit livret rédigé par Louis Benoît Thivin (1833-1902), cultivateur né dans la Loire, relatant sa participation au sein d’un bataillon de grenadiers à la campagne d’Italie de mai 1859 à mai 1860,séquence majeure de son service militaire de six ans de 1854 à fin 1860, après une première expérience de la guerre de Crimée.
Ce document offre d’abord un récit concis du parcours du grenadier Thivin parti de Lyon, passant par la Savoie, entrant en Piémont et arrivant à Turin avant de rejoindre à Casale les 200 000 hommes de l’Armée française conduite par l’empereur Napoléon III, venue épauler l’Armée Sarde pour combattre les Autrichiens.
Les principales batailles évoquées sont celles de juin 1859 à Palestro, Magenta, Médole et Solférino, victoire remportée après de sanglants combats d’une journée entière ayant entraîné de lourdes pertes dans les trois armées.
La seconde partie du document, la plus volumineuse, est un recueil de nombreuses notes : dix proclamations et ordres du jour de l’empereur Napoléon III, du maréchal Canrobert, datées de mai à juillet1859 complétées par une proclamation du roi Victor Emmanuel et des hymnes dédiées à l’Armée françaisepar les habitants de Navare et de Bruscia.
6 pages, 9 illustrations – résumé : Denis Serve
La bataille de Solférino 24 juin 1859 – J.L.E. Messionier (1815-1891) – Détail
Paléographie – Attestation de mort – Michèle Bruyat

Un certificat de mort est un document rédigé en vue d’attester formellement la mort d’une personne, en particulier lorsque le décès a eu lieu à l’étranger. (janvier 1692)
2 pages et photo du document
Le pont de l’Archevêché et le pont Neuf sur la Saône à Lyon (II) – Philippe Niogret

Avec cinq associés, Guillaume Niogret a construit un pont sur la Saône dont le montant du péage et la durée de la concession sont fixés par une loi de l’an IX (16 mars 1801). Cette loi énonce que « Niogret et Cie » sont bénéficiaires de ce péage, cette imprécision déclenche une bataille judiciaire entre Niogret et ses associés pendant plus de 10 ans. Profitant de cette imprécision, Niogret prétend que la dite loi lui reconnaît la propriété exclusive du pont et du péage ; il se lance dans une série d’actions contestables alimentant une bataille judiciaire à Lyon et à Paris.
Dès avril 1801, Niogret s’empare des recettes du péage, il est arrêté et incarcéré en mai 1801. En juillet 1801, Niogret bénéficie d’une annulation de la procédure engagée contre lui mais sans récupérer les recettes du pont, fait le conduisant à déposer un recours en cassation qui se solde en 1804 par un rejet total de ses cinq requêtes. Niogret poursuit des actes répréhensibles visant les recettes du péage en juin 1805 et mai 1806, il est débouté devant la Cour d’appel de Lyon puis condamné par la Cour criminelle du Rhône. Maintenu en détention, à partir de 1807, Niogret poursuit ses actions en justice en feignant d’être sourd et muet, il n’est libéré qu’en février 1809 pour cause d’aliénation. Niogret est à nouveau condamné à l’issue de procédures de justice à Paris en 1821 et 1822. Ruiné par ses multiples procès, Niogret décède à Paris en 1849.
6 pages, 3 illustrations – résumé : Denis Serve
Isérois mariés à Toulouse de 1928 à 1942 (III) – Claudie Dussert
Claudie Dussert (EGMT) a transmis une liste de 80 personnes originaires de l’Isère et mariés à Toulouse entre 1928 et 1942. Cette troisième partie concerne les couples dont le patronyme des hommes commence par les lettres P à W.
2,5 pages – résumé : Michel Henry
Le Printemps des cimetières du 15 au 17 mai 2020

Le Printemps des cimetières est une invitation à la découverte de ces « jardins de pierres et l’occasion de raconter l’histoire de sa commune et de ses personnages marquants, d’en apprendre plus sur les savoir-faire des artisans graveurs et sculpteurs, de découvrir la signification des symboles gravés dans la pierre, …
Dos de couverture – résumé : Michelle Bruyat
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