Émile Romanet, initiateur des allocations familiales – Claude Girard

L’auteur nous brosse une biographie d’Émile Romanet, brillant élève de l’ENP de Voiron. Il passa sa vie professionnelle dans l’entreprise Joya dont il fut le directeur dès l’âge de 24 ans. Autant dans son entreprise que dans son quartier, il met en place des aides financières qui font écho au principe qui guidera toute sa vie : à charges sociales familiales égales, ressources égales.
Émile Romanet décède le 14 janvier 1962 à près de 89 ans et repose dans le cimetière Saint-Roch de Grenoble aux côtés de sa femme et de ses deux fils.
3 pages et 12 illustrations – résumé : Michel Henry
Émile Romanet(1873-1962)
L’eau, cette ennemie de Grenoble (I) – Paul Molliex

Torrents et rivières ont tenu un rôle prépondérant dans l’histoire de nombreuses villes. Ainsi, au long des siècles, le développement de Grenoble a été fortement contraint par la confluence de deux rivières, l’Isère et le Drac. Avant de devenir une alliée et permettre au XIXesiècle l’avènement de la houille blanche, l’eau sera très longtemps l’ennemie et ses habitants consacreront beaucoup d’efforts à tenter, avec plus ou moins de succès, de la dompter.
5 pages et 8 illustrations – résumé : Patrick Martin
Cularo (futur Grenoble) à la confluence du Drac et de l’Isère
Jacquard et la musique digitale – François Casati-Brochier

Joseph-Marie Jacquard (1752-1834), l’illustre Lyonnais, est le père de la technologie des cartes perforées permettant de créer une musique automatique. Voilà une facette bien méconnue de Jacquard qui mérite une étude appropriée. Notons que le titre de « musique digitale » est volontairement provocateur puisque cette technologie remplace les doigts de l’instrumentiste tandis que les sons proviennent de son instrument, qu’il soit à vent, à corde ou à percussion. Soulignons pour les puristes que Jacquard n’est pas l’inventeur des cartes perforées, mais qu’il est le concepteur, en 1804, d’une machine programmable qui a révolutionné le tissage : le métier Jacquard.
5 pages et 9 illustrations – résumé : Patrick Martin
Machine musicale à cartes perforées
L’incendie de Saint-Martin-du-Fresne – Eric Pouillevet

Saint-Martin-du-Fresne, village situé dans le département de l’Ain près de Nantua dans le Haut-Bugey, est victime en 1694 d’un gigantesque incendie attisé par un vent violent. Il est relaté avec une grande précision par le curé dans son registre paroissial. Le récit ressemble à un rapport d’expert en assurances après catastrophe, décrivant tous les habitants et leurs biens détruits, rapport retranscrit in extenso dans cet article.
4 pages et 4 illustrations – résumé : Patrick Martin
Le couvert d’un toit en tavaillons
Les pénitents blancs de Notre-Dame de Confalon – Jean-Luc Boulat

Dans un premier temps, l’auteur détaille l’histoire de cette confrérie. Son nom, tout d’abord, dérive du nom de la bannière utilisée avec l’image de la Vierge Marie. Sa création, par saint Bonaventure dans une chapelle située dans la première église des Cordeliers, date de 1274. Les confrères, recrutés dans les classes supérieures de la ville, décidèrent la construction d’une chapelle de Notre-Dame du Confalon qui soit séparée de l’église des Cordeliers ; elle fut inaugurée en 1637.
Dans un deuxième temps, l’auteur nous expose le contentieux qui opposa la Confrérie aux Pères cordeliers en 1732.
4 pages et 8 illustrations – résumé : Michel Henry
Bannière processionnelle des pénitents blancs
Les familles Basset et Basset de Saint-Nazaire – Robert Allier

Exposé de l’ascension sociale des juristes d’une famille Basset de La Tour du Pin venue à Grenoble au début du XVIesiècle. Cet article est consacré à 4 générations de la branche du nommé Pierre Basset, procureur au parlement de Grenoble en 1540 et décédé en 1571, père de cinq enfants dont les trois frères : Jean Guy, né en 1545, procureur au parlement ; Claude, juge royal, consul de Grenoble, décédé en 1626 et Félix, né vers 1540. Félix est le personnage principal de la 2e génération, bel exemple d’une promotion réussie : docteur en droit en 1562, juge royal en 1580, conseiller au parlement en 1591, anobli en 1586, représentant de la noblesse au consulat. Marié 2 fois et père de 12 enfants, Félix initie la branche Basset de Saint Nazaire. Parmi ses enfants, on remarque particulièrement : Félicien, avocat consistorial et juge de Theys ; Guigues, avocat à Vienne, deux religieuses et surtout André. Né en1581 et décédé en 1641, André Basset de Saint Nazaire est le personnage majeur de la 3e génération, conseiller du roi au parlement puis procureur général des ducs de Créquy et de Lesdiguières ; en 1630, il accueille chez lui le cardinal de Richelieu de passage à Grenoble. Marié en 1610, André est le père de 16 enfants dont 9 sont vivants en 1637 lorsqu’il teste. Le principal membre de la 4e génération est le nommé André né en 1616 et marié en 1642, conseiller au parlement, il est le père de 10 enfants dont deux capitaines au régiment de Sault.
Un encadré est consacré à l’abbaye royale des Ayes à Crolles où ont résidé plusieurs religieuses nées Basset.
6 pages et 18 illustrations dont 12 blasons – résumé Denis Serve
Félix Basset de Saint-Nazaire – In Revue du Dauphiné et du Vivarais, tome II
Énigme : ma grand-mère a deux dates de naissance – Gérard Savant-Ros

L’auteur présente et commente l’acte de naissance de sa grand-mère Fernande Giboz née le 14 juillet 1896 à Lyon au sein d’un couple non marié. Orpheline de père à 16 ans, elle est séduite par Antonio Savant-Ros, jeune émigré italien qu’elle épouse à Turin en 1914. Cet acte de mariage la mentionne née le 30 septembre 1896 à Lyon. Plusieurs enfants de Fernande et Antonio naissent à Turin de 1914 à 1921 avant que la famille revienne à Lyon en 1923. Sur son acte de décès du 3 mars 1924 à Lyon, Fernande est à nouveau déclarée née le 30 septembre 1896 à Lyon et non le 14 juillet. L’auteur cherche une explication plausible pour cette erreur récurrente concernant la date de naissance de sa grand-mère.
2 pages et 3 illustrations
Le mariage à Turin le 5 mars 1916
Paléographie – Au bureau des finances, en 1639 – Philippe Paillard

Le bureau des finances est une circonscription financière dans une généralité, ayant des attributions fiscales, de voirie, finances et justice.
Le palais royal ou palais de Roanne, siège de la justice royale et des prisons royales, est situé sur le bord de Saône
2 pages et photo du document
Au bureau des finances, en 1639
La Cocotte de Philémon – Marie-France Quiblier

L’auteure présente dans un style enjoué et avec un usage soutenu des mots et expressions « de chez nous » une tranche de vie du cordonnier Philémon et de son épouse Vovonne à Bourg-Argental au début des années 1950. Philémon a hérité d’un pécule venu d’une tante, Vovonne propose l’achat d’une Traction Avant d’occasion baptisée Cocotte.
N’ayant pas conduit depuis longtemps, Philémon prend deux leçons de conduite avant de se mettre au volant de Cocotte. Le récit nous fait vivre diverses péripéties du premier dimanche où Philémon offre ses services de conducteur à deux voisines. Avec la première passagère, il réalise un petit tour dans Bourg qui s’achève avec un maudit problème d’accélérateur coincé. Le périple est plus long avec la seconde voisine conduite chez un cousin habitant un secteur montagneux. Le manque d’expérience de Philémon le met dans quelques situations cocasses qui émaillent l’aller et au retour il est victime d’une panne d’essence l’obligeant à faire 3 km à pied pour revenir et récupérer un bidon de carburant à Bourg. La vivacité et le ton des dialogues de Philémon et Vovonne captivent le lecteur.
4 pages et 4 illustration – résumé : denis Serve
Une Traction Avant des années 1950
Billes en poche, souvenirs de récré… – Madeleine Billaud

J’ai dix ans,
Des billes plein les poches
J’ai dix ans…
Cette chanson d’Alain Souchon est le prétexte pour nous raconter l’origine des billes de pierre fabriquées dans la Drôme.
Une page et 3 illustrations – résumé : Michel henry
Six erreurs d’état civil, qui dit mieux ? – Robert Verdet

L’auteur donne le texte intégral d’un jugement rectificatif prononcé le 31 janvier 1807 par le tribunal civil de l’arrondissement de Grenoble et concernant l’un de ses ascendants issu d’un couple dont le mariage avait été célébré en 1774 à Grenoble. Par suite de négligences répétées, le nom de la mère est erroné dans les actes de naissance des cinq enfants de ce couple nés de 1775 à 1787, de plus, dans l’un de ces actes le nom du père est également faux. La mère de famille étant décédée en 1804, ce sont le père et ses enfants qui en 1807 présentent une requête pour obtenir la rectification des six erreurs entachant ces actes de naissance. Compte tenu des divers actes de famille produits, le tribunal reconnaît l’existence de ces erreurs et ordonne que son jugement sera transcrit sur les registres qui contiennent les cinq actes incriminés.
2 pages et 2 illustrations – résumé : Denis Serve
L’amour paternel – Étienne Aubry (1745-1881) – Détail
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