L’Alimentation Stéphanoise – Collectif

Dans la deuxième moitié du XIXesiècle, un couple de Stéphanois, Étienne Fayolle et Marie Félicie Michel, sont les initiateurs de ce qu’on appelle aujourd’hui les « grandes surfaces ». Leur modernisme est étonnant, autant dans la mise place des circuits de distribution que dans la logistique d’approvisionnement ou la publicité.
En 1920, on ne compte pas moins de 262 magasins de « l’Alimentation stéphanoise ». Mais en 1960, les 180 commerces restants passent sous l’enseigne des magasins « l’Économique ».
2 pages, 5 illustrations – résumé : Michel Henry
L’eau, cette ennemie de Grenoble (III) – Paul Molliex

Dans cette troisième et dernière partie*, l’auteur décrit en détail tous les grands travaux entrepris à partir de 1675 sous l’autorité de Colbert : construction de digues et de canaux. Cependant de grandes inondations auront encore lieu en 1729, 1733, 1740, … jusqu’à l’inondation mémorable de 1859.
- Généalogie & Histoire numéros 183 pp. 2-6 et 184 pp. 29-33 (2020).
5 pages, 10 illustrations – résumé : Patrick Martin
Le canal Jourdan
Les 100 ans de l’entreprise Merlin-Gerin à Grenoble – Denis Serve

Cette étude célèbre le centenaire de la création à Grenoble de la société Merlin-Gerin par deux ingénieurs Arts et Métiers Paul-Louis Merlin et Gaston Gerin. Ces deux gadzarts assurent un essor spectaculaire à leur firme spécialisée en construction d’appareillage électrique qui débute le 1er janvier 1920 avec 27 salariés. Elle acquiert une forte renommée avec une gamme de disjoncteurs HT de grande qualité, elle connaît une expansion soutenue jusqu’en 1930 où elle a près de 1200 employés. L’entreprise est présidée par P.-L. Merlin qui se charge de toute la fabrication, des études et des essais ; elle conclut des alliances auprès de groupes industriels amis. Dès 1920, G. Gerin assure toute la gestion financière et dirige les services commerciaux ; avant 1923, il crée et anime un réseau d’une dizaine d’agences exclusives en France. Il développe une stratégie de communication avec des opérations publicitaires et l’édition de revues techniques. En 1930, Merlin-Gerin incarne une réussite technique alliée à des innovations managériales et sociales. De 1931 à 1933, la firme subit un fort contrecoup de la crise de 1929 mais elle se rétablit en 1936. Les disjoncteurs et tableaux de distribution BT sont appréciés sur les gros navires, dans les mines de charbon et les raffineries. G. Gerin décède à l’age de 54 ans en 1943, terrassé par la tuberculose. De 1945 à 1950, Merlin-Gerin fournit EDF et l’industrie lourde. Durant les années 1950, ce sont deux grandes mutations avec le matériel BT et l’emploi systématique de l’électronique. Dans les années 1960 , la politique d’exportation est accentuée. En 1970, la société emploie près de 8000 salariés, ils sont 32000 en 1989 avant l’absorption par Schneider Electric en 1992.
7 pages, 8 illustrations – Résumé : Denis Serve
Affiche publicitaire au dragon rouge pour le disjoncteur Merlin-Gerin
Généalogie ascendante de Gaston GERIN (1889-1943) – Denis Serve

Cette généalogie concerne Gaston Gerin (1889-1943), ingénieur Arts et Métiers, industriel, cofondateur de la société Merlin-Gerin présidée par Paul-Louis Merlin (1882-1973).
Ce travail est publié à l’occasion du centième anniversaire de la fondation de l’entreprise en janvier 1920 à Grenoble.
Gaston Gerin est né à Saint-Rambert-d’Albon où son père était gendarme ; son ascendance est à 96 % drômoise. La lignée agnatique paternelle se situe à La Chapelle-en-Vercors où les Gerin étaient des cultivateurs. Les lignées agnatiques des autres grands-parents sont des marchands de La Chapelle-en-Vercors, des laboureurs et des maçons de Beausemblant.
La généalogie plus complète de Gaston Gerin est consultable dans la section Geneastar du site Geneanet.
2 pages, 1 illustration – résumé : Denis Serve
Gaston Gerin
Les ambassadeurs du sultan à Lyon en 1788 (I) – Patrick Martin

Tipu Sultan est le souverain du royaume de Mysore au sud de l’Inde qui sera de 1767 à 1799 le théâtre de plusieurs guerres où s’affronteront les Anglais et les Français. Choisissant définitivement le camp français, il envoie en 1788, non pas un, mais trois ambassadeurs en France, pour solliciter de l’aide du roi Louis XVI. Dans cette première partie, leur séjour à Lyon du 3 au 7 juillet 1788 est relaté à partir des procès-verbaux rédigés par Louis de Tolozan, dernier prévôt des marchands de la ville de Lyon.
6 pages, 7 illustrations – résumé : Patrick Martin
Le palais de Tipu à Bangalore
Simon Plissonnier (1847-1931) – Claude Girard

ils d’un taillandier et originaire du monde rural, Simon Plissonnier a marqué la vie agricole et politique de l’Isère en s’impliquant tout au long de sa vie dans la défense et l’organisation de l’agriculture paysanne. Né en 1847, il ne tarde pas à suivre les traces de son père, inventeur de la charrue à socle mobile, et se forme aux Arts et Métiers dont il obtiendra le diplôme d’ingénieur en 1867. Sa société S. Plissonnier crédit agricole, renommée Société Lyonnaise de construction de machines agricoles en 1919, lui permet de stimuler l’industrie agricole en créant des outils et des machines qui seront connus par la suite de manière universelle. Mais Simon Plissonnier n’est pas qu’un industriel ; il s’investit également dans la vie politique de sa région pour laquelle il éprouve une affection particulière. Conseiller général depuis 1892, il est élu député de la deuxième circonscription de Vienne en 1893, siège qu’il conservera jusqu’en 1924. Sa carrière politique, fortement lié à sa carrière professionnelle, se tourne vers l’aide et la défense de la paysannerie mais aussi vers l’organisation d’un enseignement professionnel de l’agriculture. Cette dévotion pour le monde agricole et ses idées politiques en la matière lui permettent ainsi de devenir membre du conseil supérieur agricole en 1902 mais aussi vice-président du Conseil général de l’Isère et vice-président du comité central de la culture mécanique en 1910. Simon Plissonnier décède en 1931, après s’être distingué comme personnalité politique ainsi que dans le monde agricole. Il est d’ailleurs promu au grade d’officier de la Légion d’honneur pour ses services, peu de temps avant sa mort en 1927.
4 pages, 6 illustrations – résumé : Sophia Ebondza
Paléographie – Avec des si… – Philippe Paillard

2 pages et la photo du document
Avec des si…
Une affaire de viol en 1765 – Patrick Martin
Un extrait des registres du greffe de l’archevêché de Lyon, annexé aux actes d’état civil de la paroisse d’Oullins près de Lyon, révèle comment était traitée au XVIIIesiècle une affaire de viol et quel était le sort réservé à l’enfant né d’une telle relation.
2 pages, 2 illustrations – résumé : Patrick Martin
Règlement de l’Hôtel-Dieu en 1757
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