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Charles Reynaud, poète — Claude Girard

Charles Reynaud est né à Vienne en 1821, issue d’une famille aisée et bourgeoise. Jeune étudiant, il achève ses études de droit à Paris. Il a un goût marqué plus pour les choses de l’art que pour la fonction publique et il s’adonne à la poésie. En apportant ses rimes chez son imprimeur viennois, il rencontre François Ponsard, avocat sans enthousiasme pour sa profession, préférant la littérature et les rimes. Les deux jeunes gens deviennent amis, Ch. Reynaud encourage l’avocat, il devient son conseiller et un vulgarisateur de ses œuvres dont l’une obtient un immense succès.
Ch. Reynaud apprécie accueillir dans sa propriété de famille à Ville-sous-Anjou, ses amis auteurs, écrivains, journaliste, chansonnier, peintre… goûter ainsi la vie au grand air et chasser le gibier. C’est aussi dans ce cadre champêtre du manoir de la Roche-Pingolet que Reynaud ne craignant pas la solitude, compose son meilleur recueil de poésie.
L’auteur dauphinois, Emile Augier, a été un maître et un guide pour Reynaud.
Quelques voyages, en orient et en Corse où le poète trouve quelques inspirations. Une petite tentative en politique, en 1847, mais la députation à l’assemblée lui est refusée.
Nommé chevalier de la Légion d’honneur, il est décoré en août 1853. Peu après, il est souffrant et la maladie l’emporte rapidement à 32 ans.
Alexandre Collenot, aviateur — Marie Hélène Nivollet

Originaire de l’Isère Alexandre Collenot mécanicien dans l’aviation devient à Buenos-Aires le mécanicien préféré de Mermoz en raison de son grand professionnalisme.
Ils effectueront de nombreux vols ensemble dans des conditions difficiles notamment la traversée de la Cordelière des Andes.
Les deux hommes conscients des dangers encourus auraient souhaité mourir ensemble mais le destin en décidera autrement, Alexandre Collenot disparaissant quelques temps avant Mermoz en traversant l’Atlantique avec un autre pilote.s de trajet, les distances entre relais (suite du texte dans un prochain numéro).
Enquête sur les relais de poste (I) — Jean-Luc Boulat

Sur la route royale de Paris à Lyon, se sont trouvés plusieurs relais de poste (leur chiffre a varié) dans le département du Rhône entre Tarare et Lyon. Le texte décrit à la fois le rôle des maîtres de poste (transport de voyageurs et du courrier) et le recrutement de ces maîtres du courrier, dont la charge se transmet de père en fils. Le texte renseigne également sur les temps de trajet, les distances entre relais (suite du texte dans un prochain numéro).
Apollinaire Émery, chirurgien — Jean-Louis Reymond

Appolinaire Émery naît au Grand-Lemps en 1786, comme son père et son grand-père il se consacre à la médecine. Formé au métier de chirurgien, il l’exerce dès 1805 dans la Grande Armée à l’âge de 19 ans. Sur le champ de bataille, la prise en charge des blessés se fait à l’ambulance volante, poste avancé regroupant chirurgiens et leur matériel. De 1805 à 1814, Émery progresse de la 3e à la 1ère classe des chirurgiens. Il participe à de nombreuses campagnes de Prusse, de Russie et de Champagne entre autres. Il est blessé à la bataille d’Essling en 1809 et il reçoit la Légion d’honneur en 1813. Émery est licencié de l’armée en avril 1814 ; il suit l’Empereur déchu à l’Île d’Elbe comme chirurgien de sa garde. Lors du débarquement de Napoléon à Golfe-Juan le 1er mars 1815, Émery part en éclaireur vers Grenoble où il arrive le 5 mars, Napoléon y entre triomphalement le 7 mars après le fameux épisode de Laffrey. Émery est promu au grade de chirurgien major, il sort indemne de la bataille de Waterloo.
En fin d’année 1815, Émery revient à la vie civile au Grand-Lemps en prenant la succession de son oncle médecin. Au cours de l’année 1816, il doit faire face à deux séquences d’ennuis judiciaires. En 1817, Émery épouse Victorine Blanchet de Rives dont il a une fille en 1818, mais il décède dès le 4 octobre 1821, il est inhumé au Grand-Lemps. Sa veuve se retire à Grenoble où sa fille meurt en 1833, elle se remarie avec un ancien officier retraité et elle décède en 1853. Ils sont tous les trois inhumés au cimetière Saint-Roch de Grenoble dans une tombe marquée par le souvenir de Bonaparte.l’Union Républicaine de Langue française, il a aussi une activité d’écrivain d’œuvres diverses. Mais il est surtout l’auteur d’ouvrages relatifs à la pratique du socialisme, son œuvre majeure en 3 tomes est son « Dictionnaire socialiste ». Il crée et publie le mensuel « Bulletin de l’Union républicaine » et rédige de nombreux articles publiés dans plusieurs journaux américains de langue française.
Pelletier décède à New York en 1880, sa bibliothèque est donnée à une université par sa veuve, elle meurt en 1899. La tombe de ce couple et de leurs fils est dans un cimetière du Bronx à New York. Cet article s’achève avec la généalogie ascendante de Claude Pelletier. du tram.
Itinéraire de Claude Pelletier — Fabrice Montmartin

Claude Pelletier l’aîné (1816-1880)
Claude Pelletier est né en 1816 à l’Arbresle, il est le premier des 5 enfants de parents maîtres d’hôtel. Militant politique dès 1845, il épouse Louise Bouthin en 1848, année où il est élu à l’Assemblée Constituante ; en 1849, il est élu à l’Assemblée législative. Pelletier est arrêté après le coup d’état de décembre 1851, puis banni de la France, il s’exile en Angleterre où il demeure de 1852 à 1855, date de son départ pour les États Unis avec son épouse.
La famille Pelletier avec ses trois enfants vit à New York, ils achètent aussi une maison située la banlieue nord. Pelletier devient fabricant de fleurs artificielles, l’entreprise est prospère avec la participation de ses fils et de son beau frère Bouthin qu’il fait venir de France.
Pelletier reprend une activité politique à New York où il fonde l’Union Républicaine de Langue française, il a aussi une activité d’écrivain d’œuvres diverses. Mais il est surtout l’auteur d’ouvrages relatifs à la pratique du socialisme, son œuvre majeure en 3 tomes est son « Dictionnaire socialiste ». Il crée et publie le mensuel « Bulletin de l’Union républicaine » et rédige de nombreux articles publiés dans plusieurs journaux américains de langue française.
Pelletier décède à New York en 1880, sa bibliothèque est donnée à une université par sa veuve, elle meurt en 1899. La tombe de ce couple et de leurs fils est dans un cimetière du Bronx à New York. Cet article s’achève avec la généalogie ascendante de Claude Pelletier. du tram.
le tramway à Saint-Etienne — Henry Juillard

La première ligne de voie ferrée d’Europe continentale a été créée en 1827, reliant Saint-Etienne à Andrézieux et depuis le chef-lieu de la Loire garde une relation avec le rail.
Le premier tramway stéphanois date de 1838. Depuis 1881, le réseau tram a toujours été maintenu à Saint-Etienne, desservant aussi l’agglomération et la traction électrique remplaçant la vapeur. Mais la concurrence devient rude, l’autocar et la voiture, dés les années 30, incitent l’exploitation du trolleybus et entrainent une forte réduction de fréquentation.
À partir de 1980, un renouveau intervient (amélioration du matériel) ; des tronçons de lignes apparaissent pour satisfaire les usagers. Le tram poursuit son chemin !
Les nombreuses illustrations représentent près de 150 ans d’évolution du tram.
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