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Résumé GH194

Victor-Amédèe Opinel était forgeron et taillandier au bord d’un torrent à Gevoudaz, Albiez-le-Vieux (73), en 1856 ses fils Jean-Marie et Daniel reprennent la forge, ainsi commence l’histoire de l’OPINEL. Au fil des décennies passant de père en fils, la coutellerie orne les lames de ses fabrications avec ses marques : la croix et la palme, la croix de Savoie puis la main couronnée. Les lieux de production changent : Plan du Roy, St-Jean-de-Maurienne, Cognin, La Reveyriaz (Chambéry). Les produits évoluent : le couteau de poche pliant (1890), une gamme jusqu’à 12 tailles, le Virobloc (sécuritaire).
L’opinel a été primé et est devenu un nom commun. En 1989, est créé le musée de l’Opinel. La saga Opinel se poursuit en 2022 le fameux couteau est distribué sur 5 continents et 70 pays.
3 pages de couverture, 28 illustrations – résumé : Claude Girard

L’auteur nous propose une large évocation historique des interactions entre l’homme et le chat. Des découvertes archéologiques en Égypte ont prouvé que les premières formes de relations entre les humains et le chat remontent à 7000 ans avant J.-C. En Europe, et avant le Moyen Âge, on a utilisé le chat pour protéger les greniers de céréales de l’intrusion des souris. Au XVIIIe siècle, le naturaliste Linné distingue 4 grandes races félines ; environ 70 % de nos chats domestiques sont issus des chats de gouttières. Dans l’Égypte antique, les chats étaient considérés comme sacrés ; à l’opposé, ils n’ont jamais eu de position divine dans la Grèce antique. Le chat trouve une place honorable dans l’Islam tandis qu’en terre chrétienne il subit des persécutions durant de longs siècles. Dans diverses cultures le chat noir est vu comme un présage de mort, il est ainsi très détesté au Moyen Âge, époque où des chats de toutes catégories étaient exterminés dans des bûchers le soir de la Saint-Jean.
Le chat est impliqué dans de nombreuses superstitions et présages. L’article s’achève avec une longue compilation d’hommes célèbres détestant ou adorant les chats. Dans le premier groupe figurent Louis XIV et Napoléon Bonaparte dont l’influence a conduit à définir le chat comme un bien meuble dans le Code civil de 1804. C’est seulement en 2015 qu’une modification du Code civil reconnaît l’animal comme un être vivant doué de sensibilité. Parmi le second groupe des hommes aimant les chats (les félinophiles), il convient de citer Louis XV, Clemenceau, Winston Churchill et André Malraux.
8 pages, 19 illustrations – résumé : Denis Serve

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Cet article reproduit une annonce publicitaire de 1897 vantant les mérites des pilules Pink présentée en publication dans un journal au milieu des véritables articles afin de donner plus de crédit à cette publicité supportée par le récit d’une demoiselle Louise Cottaz, tisseuse de soie de Dolomieu et fille d’un modeste cultivateur qu’elle aide dans les travaux de la ferme. Ses ennuis de santé accompagnés d’un manque d’appétit ont pratiquement disparu après l’usage des pilules Pink recommandées pour combattre l’anémie, la fatigue et diverses maladies dont souffrent plus particulièrement les femmes.
Les « Pilules Pink pour Personnes Pâles » ont été brevetées en 1886 et vendues en France à partir de de 1893 avec une publicité soutenue dans de nombreux journaux. Les recensements pour Dolomieu de 1896 à 1906 font bien apparaître une nommée Louise Cottaz tisseuse née en 1865, en conséquence le témoignage publié dans le journal semble fondé, mais il reste à savoir si elle fut bien malade !
Une généalogie ascendante de Louise Cottaz est présentée sur 7 générations de personnes ayant vécu à Dolomieu et aux environs hormis le Sosa n° 64 Jean Cottaz, natif de la Côte Saint André.
3 pages, 3 illustrations – résumé : Denis Serve

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Suite de l’histoire des relais de poste de Tarare à Lyon du XVIIe au XIXe siècle : leurs titulaires et leurs difficultés, parfois leurs déplacements et leur fin lorsque la création des chemins de fer rendit inutile ce mode de transport.
9 pages, 10 illustrations – résumé : Marie-Hélène Nivollet

S’appuyant tant sur des sources familiales, transmises oralement ou sous forme de documents écrits, que sur des ouvrages généraux concernant notamment l’héraldique, l’auteur montre comment, à partir d’un couple-clé du XVIIe siècle dont il descend, il a pu remonter la branche familiale des Dupuy de Quérézieux, à Verrières-en-Forez (42), non seulement grâce à une branche descendante anoblie au XVIIIe mais déjà grâce à des biens transmis de génération en génération et aux rentes nobles dont bénéficiaient ses ancêtres dès le XVe; il remonte ainsi jusqu’à la fin du XIIIeavec Mathieu Dupuy.
4 pages 11 illustrations – résumé : Alain Tapponnier

Registres soignés ou modestes cahiers de comptabilité domestique comportant également, à des degrés très variables, des notations à caractère familial ou local, les livres de raison documentent parfois de près le quotidien de quelques individus.
C’est le cas des deux carnets tenus par Marc Antoine Mivot (1696-1778), notaire à Saint-Jean-de-Bournay,2 pages, 1 illustration Éric Syssau

L’auteur a recueilli plusieurs testaments dans les minutes du notaire grenoblois Oronce Eynard, testaments établis entre juillet 1567 et septembre 1568 soit quelques mois avant le déclenchement de la deuxième guerre de religion.
Il présente un testament protestant et six testaments catholiques rédigés avant le départ à la guerre.
2 pages, 4 illustrations – résumé : Marie-Hélène Nivollet

Les quatre pages Onomastique et Vocabulaire de ce numéro déclinent l’histoire des François et Françoise, sous différentes formes : étymologie, hagiographie, iconographie, formes linguistiques, popularité, vocable paroissial, prénoms, mode, patronymes, dictons, chansons, usages.
Vous découvrirez aussi un ancien cépage. Tout, tout, vous saurez tout sur François et ses dérivés !
3 pages, 8 illustrations – résumé : Monique Bonvallet

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L’auteur a retrouvé que deux célébrités du Rhône l’abbé Pierre et Pauline Jaricot avaient des ancêtres communs, leurs arbres généalogiques se rejoignant par Jean Jarricot laboureur à Vaugneray né à Thurins vers 1580 marié avec Claudine Morellon (l’abbé Pierre descendant de leur fille Aymée Jarricot et Pauline Jaricot de son frère Barthélémy).
2 pages, 6 illustrations – résumé : Marie-Hélène Nivollet

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