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Résumé GH201

L’auteur honore le remarquable parcours de L.C. Morlière, du simple soldat de 2e classe en 1916 à général d’armée (képi à 5 étoiles) en 1957, au cours d’une carrière dans l’infanterie coloniale. Morlière naît en 1897, dès mars 1919, il est promu lieutenant. Diplômé de l’École militaire de Saint-Cyr, promu capitaine en 1926, il est breveté d’état-major en 1929 à l’École supérieure de guerre. Morlière est affecté 3 fois en Indochine en 1924, 1929 et 1937. Promu colonel en 1941, il est envoyé en Afrique du Nord en 1942, il y commande le 15e RTS lors de la campagne de Tunisie contre l’Allemagne de novembre 1942 à mars 1943.

Nommé général de brigade en juin 1944, Morlière est intégré à la 9e division d’infanterie coloniale avec laquelle il participe aux combats postérieurs au débarquement en Provence d’août 1944, puis aux combats de libération de l’Alsace suivis de l’entrée en Allemagne. Avec le grade de général de division (képi 3 étoiles), d’août 1946 à janvier 1947, Morlière est le commandant des troupes françaises de l’Indochine du Nord. En décembre 1946, il dirige ces troupes lors de la bataille de Hanoï déclenchée par une attaque des milices Viet Minh de Hô Chi Minh. Promu général de corps d’armée, de 1952 à 1958, Morlière est le commandant de la 1ère région militaire à Paris puis il achève sa carrière comme gouverneur militaire de Paris avec le grade de général d’armée. Il décède à Paris en juillet 1980 et il est inhumé à Jarcieu (38). Parmi ses nombreuses décorations figurent la Croix de guerre en août 1918, la Croix de guerre 1939-45 et celle de grand officier de la Légion d’honneur en 1954.résumé

Cet article précise comment les habitants du quartier d’Ainay de la ville de Lyon furent privés du jeu du Mail qui était l’une de leurs distractions favorites au XVIIe siècle. En effet, le 4 juillet 1670, le juge civil et criminel Henri Marchant établit une ordonnance, au nom de l’illustrissime archevêque et comte de Lyon, par laquelle il interdit les jeux de boule sur la place Bellecour et les rues avoisinantes à cause des accidents très fréquents causés aux carrosses, aux chevaux ou aux piétons.

Une affiche reproduite dans cet article contient le texte imprimé de cette ordonnance, accompagné d’une mention manuscrite de l’huissier de justice ayant procédé à l’affichage. L’auteur donne la transcription de la partie manuscrite et commente la pratique du jeu de mail consistant à pousser une boule de buis avec un maillet à manche long et flexible. Pour apprécier l’intérêt porté à ce jeu au XVIIe siècle, nous disposons de très larges extraits des ‘’Nouvelles règles pour le jeu de mail tant sur la manière d’y bien jouer, que pour décider les divers événements qui peuvent arriver à ce jeu’’.

Le jeu de mail est pratiqué en France dès le Moyen Âge et la Renaissance ; il est installé dès 1609 à Lyon où sa pratique est attestée en 1639 et 1647 entre autres. Des cartes postales illustrent sa pratique à Aix en Provence et à Montpellier au début du XXe siècle.

Un retour sur la Grande Guerre. Dès l’été 1918, l’ennemi recule…
Dans les Ardennes, le village de Vrigne-Meuse côtoie la Meuse, obstacle difficile à Franchir en ce début novembre 1918, après les fortes pluies et la destruction des ponts par les Allemands qui se sont retirés et se protègent sur la colline de l’Épine. Les soldats du 415e régiment d’infanterie ont repoussé le front allemand de 100 km environ en quinze jours ; ils sont épuisés, mais un bruit circule, la guerre vivrait ses derniers jours ?
Le 9 novembre des ordres tombent en cascade dans l’état-major français, franchir la Meuse. Dans la nuit glaciale, à 2 heures, la passerelle de planches du génie est en place et la 9e compagnie du 415e traverse lentement, le brouillard épais protège les soldats qui avancent. À 10 h 30, la brume se lève et la situation devient périlleuse car les feldgrau réagissent violemment. Le 415e se replie sur la rive droite de la Meuse. Nos artilleurs pilonnent, mais l’hécatombe commence pour nos troupes qui maintiennent avec difficulté la tête de pont acquise.
La journée du 11 toujours glaciale, s’annonce mal, cependant la rumeur de l’armistice devient officielle à 8h 30. L’ordre est d’arrêter les hostilités à 11 heures, ainsi les combats continuent jusqu’au cessez-le-feu sonné par le clairon. C’est fini, les hommes sortent des trous d’obus, la joie et l’émotion sont mêlées. L’après-midi, on enterre des morts de la veille et on recherche ceux du 11, car il y a eu encore des morts sur les champs de batailles. Ceux ont été antidatés au 10 , ordre du haut-commandement…
L’ordre du franchissement de Meuse était-il justifié ?

Un jeune soldat de 22 ans, Louis Charreton, originaire de Moissieu (Isère), est Mort pour la France dans ce combat, le 10 novembre 1918.

L’auteur retrace l’histoire de la famille de Villars anoblie et issue de marchands lyonnais.
Ils étaient tanneurs et fabricants d’articles en cuir, sauniers affermant le transport du sel sur le Rhône ou encore ferratiers (ferrailleurs et commerçants d’objets en métal). Ils sont devenus des maîtres de ces métiers. Cette famille s’est enrichie par son travail et elle est parvenue aux hautes dignités consulaires de la ville de Lyon.
Dès le XVe siècle, la famille essaime à Vienne et autour de Condrieu. Elle a donné des gens d’églises dont cinq archevêques à Vienne et aussi de nombreuses femmes d’églises dont des abbesses à Vienne au XVIe siècle.
Plusieurs militaires de haut rang sont aussi originaires de ces Villars, notamment le maréchal Louis Hector de Villars, un brillant descendant de la branche de Condrieu.
S’appuyant sur ses alliances et ses puissants hommes d’églises, la famille noble a rayonné même bien au-delà des rives du Rhône avant de s’éteindre, puis elle tomba dans l’oubli.
Il y a deux branches principales dans la généalogie de ces Villars, la branche aînée consulaire à Lyon et celle des Villars de Condrieu. Ce premier volet est relatif à la branche aînée lyonnaise.
Un Jean Villars conseiller à Lyon, fut mentionné en 1320, mais ce n’est qu’à partir de 1430 que la filiation devient suivie. Des mariages renforcent les liens avec d’autres familles notables.
Nos pages généalogiques débutent avec une succession de deux Jean Villars. Suivent ensuite cinq autres générations détaillant les enfants et des fratries parfois nombreuses. La forte mortalité infantile et les nombreuses vocations religieuses ont entraîné l’extinction de cette branche Villars à Lyon.

Un 2e volet sera relatif aux Villars de Condrieu et un 3e évoquera Louis Hector de Villars, maréchal de France.

Les trois pages Onomastique et Vocabulaire de ce numéro déclinent l’histoire de Joseph sous différentes formes : étymologie, hagiographie, liturgie, culte, iconographie, formes linguistiques, formes féminines, formes masculines, popularité, vocable paroissial, communes, prénoms, patronymes, dictons, usages, etc.
Et vous en saurez plus sur Joseph le Nègre, célèbre modèle des peintres du XVIIIe siècle, apparaissant notamment sur le tableau « Le radeau de la Méduse », sur la prétendue fille de Joséphine de Beauharnais.
Tout, tout, vous saurez tout sur Joseph, Joséphine !

4 pages et 9 illustrations

résumé

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